Enercool rafraîchit le secteur logistique à coup de peinture
Pourquoi le secteur logistique engage-t-il sa transition énergétique ?
Les scientifiques sont unanimes, le réchauffement planétaire est entamé et ce sont bien les activités humaines qui en sont à l’origine.
Cela signifie que tous les pans de nos sociétés vont devoir évoluer pour devenir beaucoup moins générateurs de carbone.
L’enjeu est de taille, en particulier pour le secteur logistique dont le fonctionnement a jusqu’à présent reposé sur la consommation d’énergies fossiles. Un secteur souvent montré du doigt, car fortement émetteur de polluants et de gaz à effet de serre (GES).
Comment les nouvelles conditions climatiques bousculent le secteur logistique ?
Il faut dire que les chiffres parlent d'eux-mêmes. En 2019, les 2 % de camions roulants sur les routes européennes comptaient pour 23 % des émissions du transport (source : Transport Environnement), secteur qui la même année, constituait le premier secteur émetteur de GES en France (Source : Rapport sur l’environnement 2020 du ministère de la transition écologique et solidaire).
Des chiffres qui témoignent de l’impact considérable qu’aura le virage de la transition énergétique dans ce secteur.
Des objectifs ambitieux encadrent le secteur tertiaire
Et le virage est amorcé. L’état appuie sur l’accélérateur en intervenant désormais à plusieurs niveaux. Pour favoriser le changement, désormais, la réglementation s’en mêle.
Le secteur logistique est d’autant plus concerné qu’il est soumis depuis 2019 au décret tertiaire et à son ambitieux programme d’économie d’énergie.
L’objectif pour les entreprises du secteur est de réduire son empreinte énergétique en 2040 de 40 % par rapport à une année référence choisie comprise entre 2010 et 2020.
Sont concernées toutes les entreprises du secteur tertiaire disposant de bâtiments d’une surface de plus de 1000 m².
Pour s’adapter à une demande croissante, pour adapter les locaux, les agrandir ou les réhabiliter… Il faudra aussi compter sur de nouvelles normes. En effet, au niveau construction aussi, la réglementation évolue.
La réglementation environnementale 2020 (communément appelée RE 2020) prendra effet au 1er janvier 2022. Si le volet tertiaire de cette nouvelle réglementation prendra place ultérieurement, la tendance de fond est déjà très claire. La sobriété énergétique et le confort d’été font désormais partie des objectifs finaux de tout projet. Les nouveaux bâtiments devront être plus économes en énergie et intégrer des solutions de climatisation passive pour améliorer le confort d’été jusqu’alors négligé au détriment des occupants.
Quels sont les leviers du secteur logistique/transport pour engager cette transition énergétique ?
Le secteur logistique est donc un maillon essentiel de la transition écologique sur lequel repose des contraintes importantes pour s’adapter aux nouvelles règles et se conformer aux nouvelles exigences de ses clients.
C’est toute la chaîne logistique qu’il faut adapter. Le secteur l’a bien compris, et pour répondre aux enjeux de demain, il innove.
Les flottes sont modernisées, les logisticiens se tournent vers des véhicules plus économes en énergie et choisissent pour beaucoup de nouvelles motorisations. En effet, les constructeurs ont pris le virage il y a déjà quelque temps et l’offre en poids lourds électriques est désormais bien développée.
Au-delà des véhicules, c’est tout le fonctionnement du secteur qui est mis au pas. Les transporteurs favorisent l’intermodalité et la complémentarité des transports : ferroviaire, fluvial, routier, aérien. Les trajets sont étudiés pour être optimisés, les kilomètres parcourus limités, le remplissage est également maximisé. Le secteur est également confronté à de nouveaux enjeux urbains et envisage des solutions pour un dernier kilomètre plus durable.
L’enjeu pour le secteur est donc d’autant plus complexe qu’il intègre plusieurs volets : les modes de transport, les flux et des contraintes externes. Avec l’avènement du commerce en ligne et de la livraison dans la journée voire dans l’heure, l’efficacité et l’impact du secteur logistique sont donc conditionnés par l’engagement amont de ses clients (part d’emballages, retours, recyclage)…
Verdir les bâtiments avec la peinture blanche Enercool
La réponse aux enjeux de demain pour ce secteur passe également par l’optimisation des plateformes et entrepôts : plus vertueux et plus économes en énergie.
Car la filière représente 78 millions de mètres carrés d'entrepôts (Source: France Logistique), ouvrant de larges possibilités (cool roof, installations solaires…). Des optimisations qui, au niveau des bâtiments, permettront également au secteur de diminuer sa consommation énergétique.
C’est là tout l’objectif d’Enercool, une start-up nantaise proposant une peinture cool roof.
Le cool roof en deux mots
Cool quoi ? Dans la langue de Molière, on parle de toit réflectif, ou de toit réfléchissant. Il s’agit d’un toit peint en blanc pour réfléchir les rayons solaires et en particulier les infra-rouges qui sont à l'origine de la création de chaleur.
À la manière d’une crème solaire, cette peinture protège les bâtiments des températures estivales, réduit la température intérieure et d'autant le besoin de climatisation.
La peinture réflective, une solution concrète pour protéger le transport de la chaleur et diminuer les consommations énergétiques
La peinture cool roof Enercool intègre des pigments qui vont réfléchir les infra-rouges et une résine acrylique résistante aux ultra-violets, qui eux provoquent le vieillissement prématuré. Bref, tout le secret est dans sa formulation, un savant équilibre entre durabilité et efficacité.
Concrètement, elle s’applique sur tout type de toit (EPDM, bitume, bac-acier…) en deux couches après l’application d’un primaire d’accroche. Si la peinture a une durée de vie garantie de 10 ans minimum, la baisse de la consommation d’énergie est, quant à elle, visible dès le premier été.
Cette solution est particulièrement efficace, en moyenne, l’entreprise constate une diminution de 40 % de la part d’électricité liée à la climatisation sur les bâtiments climatisés.
Les avantages existent également pour les bâtiments non climatisés. Ils pourront s'affranchir du recours à la climatisation tout en s’adaptant aux canicules renforcées prévues pour les années à venir et offrir aux occupants une amélioration des conditions de travail estivales.
Les gains sont multiples : une réduction de la facture qui permet l’amélioration du confort des occupants, l’alignement des objectifs du décret tertiaire tout en prenant en compte des enjeux de préservation des stocks… Tout le monde y gagne avec Enercool.
Un renfort aux toitures des entrepôts logistiques
La liste des avantages ne s’arrête pas là. Grâce à sa formulation et à l’application d’une sous-couche souple, la peinture blanche Enercool s’accroche et s’adapte parfaitement au support. Elle épouse la dilatation de la matière.
Elle constitue même un renfort de toiture, en effet, la peinture bouche les micro-fissures réduisant ainsi le risque d’infiltration. Elle donne une seconde jeunesse à votre toiture.
Autre bénéfice pour les plateformes logistiques envisageant des installations solaires, plusieurs études ont montré qu’une peinture blanche réflective appliquée en toiture au préalable booste les performances photovoltaïques de 5 à 10 %.
Des co-bénéfices importants pour un secteur logistique concurrentiel
Pour votre politique RSE ou votre image, la peinture réflective Enercool est un nouvel actif dans l’éventail des engagements de votre entreprise. La solution démontre les actions menées en faveur de vos équipes et devient le témoin des efforts énergétiques que vous développez.
Un argument auquel vos clients à la recherche d’un engagement plus éco-responsable seront sensibles.
Une solution particulièrement adaptée aux enjeux de la logistique du froid
Pour ces entrepôts de la chaîne du froid, un enjeu supplémentaire de conservation s’ajoute à la rentabilité.
L’impact pour les entrepôts à température dirigée est d’autant plus important. Pour ces locaux climatisés à l’année, la maîtrise thermique est une condition sine qua non, la climatisation un centre de coût considérable.
Les entrepôts adaptés à la chaîne frigorifique sont, en effet, particulièrement énergivores. Équipés de systèmes de climatisation et de réfrigération fortement consommateurs d’énergie, ils surconsomment pour compenser les variations de températures lors des épisodes caniculaires.
D’autant plus que quantité d’entrepôts sont équipés de toits noirs à fort pouvoir de stockage de chaleur, certains étrangement mal isolés. Lors des pics de chaleur estivaux, la surface en toiture peut dépasser 80 °C avec une inertie thermique allant jusqu’à plusieurs heures. Pour ces centres logistiques, l’absence de résilience peut coûter cher. Les groupes froids en surrégime sont fragilisés, leurs rendements baissent. Les pannes des climatisations pour ces entreprises spécialistes du froid peuvent avoir des conséquences économiques importantes liées à la perte de stock.
Dans ce secteur ou la production de froid est un poids lourd de la facture électrique, réduire de quelques pourcent la consommation énergétique aura un impact considérable.